Plusieurs
études font référence sur la causalité des difficultés rencontrées par
les éleveurs dans leurs élevages avicoles, les
entérocoques en nombre trop important chez l’animal, serait le
responsable de fermentation causés par les sucres de l’alimentation.
Plusieurs
études font référence sur la causalité des difficultés rencontrées par
les éleveurs dans leurs élevages avicoles, les
entérocoques en nombre trop important chez l’animal, serait le
responsable de fermentation causés par les sucres de l’alimentation.
l y a 4 espèces de ces bactéries observées en volaille :
l’E. faecalis qui se retrouve sur des poules/ poulettes entraîne des
boiteries, arthrites et amyloidose ; l’E.hirae qui est détecté sur des
poussins de 3 à 8 jours et engendre des tremblements et des méningites
; E. cecorum qui est plus souvent présent en poulet de chair à partir
de 5 jours et cause des boiteries, de l’hétérogénéité, des
nécroses des têtes fémorales et des endocardites », décrit Benoît
Sraka, vétérinaire Réseau Cristal, lors d’une journée technique au
Zoopole de Ploufragan.
E. faecalis touche plus le poulet
L’entérocoque faecalis en
poulet
de
chair est principalement observé
durant la première semaine de vie et très souvent conjointement à E.
coli. « On se demande alors lequel est responsable de la mortalité »,
remarque le vétérinaire.
Les indicateurs sont des animaux fatigués, qui
tombent, ont un mauvais aspect général avec des plumes ébouriffées et
finissent par mourir.
« Lors des autopsies, dans 1 cas sur 3 nous ne
trouvons pas de lésions, 21 % présentent de l’arthrite, 18 % de la
péricardite et 10 % une nécrose de la tête fémorale. »
Les indicateurs
d’une présence d’E. Cecorum sur un lot sont des poulets qui tombent sur
le côté, avec des difficultés à marcher, mais aussi présentant souvent
des traces de griffures car ils sont moins capables de se défendre. «
La nécrose de la tête fémorale est la lésion reine. »
Des traitements parfois décevants
Il existe des traitements antibiotiques qui fonctionnent en général en
poulet de chair, mais en poulette et canard les rechutes sont
fréquentes. »
Les constats de terrain en poulet sont une augmentation du nombre de
formes cardiaques.
Mais la forme cardiaque est surement sous
diagnostiquée car on autopsie rarement les sujets considérés
cardiaques.
Si on le faisait on trouverait certainement autre chose. »
Il y a une stagnation des formes articulaires et une diminution des
formes avec spondylolisthèse.
La croissance rapide, facteur aggravant
« On détecte une récurrence de
cas
d’entérocoques dans certains
élevages, souvent chez des éleveurs spécialisés en poulets. » Si E.
cecorum est présent dans l’élevage, le facteur aggravant est la vitesse
de croissance. « Les cellules se multiplient en 21 heures chez le
poulet lorsqu’il faut 20 jours pour l’homme.